Les traducteurs du festival 10

simon-diard1Après une maîtrise de lettres modernes à l’Université Paris IV, Simon Diard suit la formation du département Ecriture de l’ENSATT. En 2010, il est assistant à la mise en scène pour Le Vertige des animaux avant l’abattage de Dimitris Dimitriadis, mise en scène de Caterina Gozzi aux Ateliers Berthier (Odéon – Théâtre de l’Europe). Auteur dramatique, il écrit Tomas Borghi, Personne concrète et En combat singulier (dans le cadre de Disjecta membra, projet du département Ecriture de l’Ensatt, mise en scène en janvier 2011). Auparavant, il a publié dans des revues de poésie (Décharge, Diérèse, Verso) et dans l’ouvrage collectif « Paroles d’argile » (Prix de la présidence de l’Université Paris IV).

Isabelle Famchon est cofondatrice de la compagnie Roger Blin. Membre de longue date de la Maison Antoine-Vitez, elle effectue depuis plusieurs années des recherches sur le théâtre irlandais. famchon-copieTraductrice, dramaturge, auteur d’adaptations, d’articles sur l’histoire du théâtre et sur la traduction théâtrale, parfois metteur en scène, elle s’attache surtout à découvrir, traduire et faire connaître les dramaturgies contemporaines de langue anglaise. Elle a traduit notamment Tom Murphy, Franck McGuinness, Sebastian Barry, Vincent Woods, Chris Lee, Ursula Rani Sarma pour l’Irlande, James Stock, Howard Barker, John Retallack pour l’Angleterre… Pour l’Union des théâtres de l’Europe, elle co-traduit du gallois Trois de Meic Povey et, de l’irlandais, La colline aux fées a pris feu d’Eilis NiDhuibhne. Elle signe les surtitrages de plusieurs spectacles, notamment à la MC 93 de Bobigny.

gisele-joly-trois-quart_newComédienne, traductrice, membre du comité anglophone de traducteurs de la Maison Antoine Vitez, Centre international de traduction théâtrale. Gisèle Joly est née en 1951 à Salon-de-Provence. Après de premières armes dans le théâtre de marionnettes, la musique et le théâtre de rue, elle a surtout travaillé professionnellement comme comédienne au théâtre, dont sept années inspirantes et formatrices dans la troupe de Jean-Louis Hourdin. En 1995, s’étant découvert une passion irrépressible pour la traduction littéraire après avoir lu dans l’original The Dead de James Joyce, la dernière nouvelle de Dubliners (Les Gens de Dublin), elle s’est enthousiasmée pour le livre culte de Simon Callow qu’elle a traduit en français sous le titre Dans la peau d’un acteur (éd. Espaces 34), et grâce auquel elle a alors découvert la caverne d’Ali Baba du théâtre anglais contemporain. Nez rouges, Peste noire de Peter Barnes, un des trésors de ladite caverne, a été sa première traduction théâtrale, suivie depuis par La Dame au fourgon d’Alan Bennett et La Moisson de Richard Bean, toutes trois traduites avec le soutien de la Maison Antoine Vitez.

Après des études à l’Université de Nantes, Yves Lebeau entre au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, en 68 (en même temps qu’Antoine Vitez). yl3-2Acteur, auteur, metteur en scène, il est également lecteur aux éditions Théâtrales, conseiller littéraire à France-Culture en 95/97 et membre du comité radio de la SACD. Il a obtenu le Grand prix Paul Gilson et en 1991 et le Prix Radio de la SACD. Il écrit sa première pièce Bibi le kid en 1979. Suivront Comptine, Homme avec femme, arbre et enfant (crées à l’Odéon par la Comédiens Français ) Lui (Théâtre de l’Odéon, mise en scène de l’auteur). Fraternité, Petites noces, Chair chérie, Dialogues à perte d’amour, Dessin d’une aube à l’encre noire (Festival d’Avignon 1995) La Crieuse… Le Chant de la baleine abandonnée est créée par Comédie Française, avec Denise Gence en 2000, et passe au cinéma. Dernière publication : Du temps que les arbres parlaient (Théâtrales Jeunesse) L’ensemble de ses pièces a été diffusé sur France- Culture. En 2002 : il rencontre Juan Mayorga. Il est traducteur de Himmelweg, Hamelin, Copito de Nieve, Les Insomniaques, La Tortue de Darwin, La Paix perpétuelle, Le songe de Guenièvre, Je saurais chanter je serais sauvé, Le Cartographe d’Urbineka.