Jeudi 15 mai 2014… C’est quoi le problème ?

19h [Théâtre 145] Ouverture

19h55 [Théâtre 145] La Chronique
Théâtre et réalité, ça commence par Laura Tirandaz

20h [Théâtre 145] Québecfanny-britt

Lecture BIENVEILLANCE
Fanny Britt

“Entre la bonté et moi, il y a une autoroute de campagne devant un verger. Vouloir être bon, c’est vouloir atteindre un pommier pour cueillir une pomme alors que je suis de l’autre côté de l’autoroute.”

Depuis l’accident, le petit Zachary est plongé dans un état végétatif. La cabane dans l’arbre s’est effondrée, et c’est toute une famille qui s’effondre à son tour. Tenue pour responsable, la plate-forme d’appel d’urgence chargée de faire acheminer les ambulances est poursuivie en justice par les parents du jeune garçon, Bruno et Isabelle. Face à eux, Gilles Jean, l’ami d’enfance et narrateur. Dix-sept ans qu’ils ne se sont pas vus. Le cabinet d’avocat pour qui il travaille l’a désigné pour défendre ladite plate-forme d’appel.

Fanny Britt écrit à l’endroit de ce malaise. Malaise d’un procès et malaise d’un retour à Bienveillance. Doit-il se retirer de l’affaire et ainsi manifester sa compassion à leur égard ? Risquer qu’un avocat sans scrupules prenne la relève ? Le passé et les fantômes de Gilles Jean ne manquent pas de resurgir, et de le bousculer. « Pis moi je t’ai pas donné mon accord pour devenir un trou de cul mon petit gars » lui dit sa mère, qui, fervente syndicaliste, rappelle à son fils les valeurs de son milieu d’origine. « Séparé de lui-même », Gilles Jean se tient au carrefour d’un conflit à la fois intime, moral et social.

Avec Gustave Akakpo, Thierry Blanc, Bernard Garnier, Hélène Gratet, Danièle Klein, accompagnés par Thierry Blanc et Sarah Barrau

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22h [Théâtre 145]

Rencontre UNE VIE VAUT MIEUX QUE LEURS PROFITS

L’équipe Artistique
Magali Mougel, Laura Tirandaz

Dans cette pièce, l’autrice invente un lieu-dit, Bienveillance, avec ses fantômes pendus dans le jardin et ses souvenirs parfois sanglants, parfois cocasses. Mais cet autre lieu n’est pas imperméable aux injustices et inégalités qui nervurent notre monde, il en porte la trace et la souffrance. Il s’agit de raconter des histoires sans pour autant échapper à la réalité des inégalités sociales. Comment une fiction peut-elle rendre compte de la lutte des classes – du combat permanent entre grands et petits ? Comment faire surgir sur scène une pensée politique ?