les résidences d’écriture

Résidence d’écrivain 18
Marine Bachelot Nguyen

La MC2 : Grenoble et le collectif artistique Troisième bureau s’associent pour manifester leur curiosité et leur intérêt partagés pour les écritures théâtrales d’aujourd’hui en accueillant en résidence l’autrice Marine Bachelot Nguyen.
©Celian RamisNée en 1978, Marine Bachelot Nguyen est autrice et metteuse en scène. Après des études de Lettres/Arts du spectacle, elle enseigne en lycée option théâtre, travaille comme dramaturge et poursuit des recherches universitaires sur le théâtre politique, tout en développant son travail d’écriture et de mise en scène. Dans son travail, elle explore l’alliance de la fiction et du document, les croisements du corps et du politique, les questions féministes et postcoloniales. En 2009 elle entame le projet Féministes ?, cycle de recherches, d’écriture et de création consacré aux féminismes. En 2014, elle est lauréate du programme Hors-les-Murs de l’Institut Français pour une recherche sur le mouvement LGBT au Viêtnam. Elle fait partie du mouvement Décolonisons les arts, lancé en 2016.

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> LE PROJET D’ÉCRITURE Circulations Capitales
Résidences à l’Institut Français de Hô Chi Minh Ville en 2018 pour la création de plusieurs performances théâtrales

Comment les grands C s’entrelacent en nous…
L’objet de ces résidences à Hô Chi Minh Ville avec Marine Keltchewsky et François-Xavier Phan est de partir à la recherche de nos propres mémoires, mais aussi de recueillir des fragments d’histoires auprès de Viêtnamien.ne.s de plusieurs générations, dans leurs rapports très concrets à ces 4 grands C : Colonialisme, Christianisme, Communisme, Capitalisme.
Pour raconter la grande histoire, affronter notre héritage des -ismes dans leur complexité, nous avons besoin de faits concrets, d’éléments intimes, parfois anecdotiques, mais qui condensent de véritables vertiges historiques et politiques. Partir de nos biographies et histoires infimes, de nos souvenirs, failles, blessures ou colères, et les partager dans des gestes sensibles et esthétiques.
Bien sûr, si nous travaillons à partir de nos mémoires personnelles, c’est pour mieux les rendre universelles et partagées. Pour faire émerger aussi d’autres histoires, auprès des Viêtnamien.ne.s que nous rencontrerons et avec qui nous collaborerons. À partir de ces matériaux, nous écrirons et inventerons une ou plusieurs formes théâtrales légères, performatives, capables de se jouer aussi bien dans des salles de spectacle que dans des lieux non théâtraux. Ceci en France comme au Viêtnam.
Plusieurs formes performatives seront créées, mais aussi un spectacle plus long, destiné à trouver à terme sa place sur les plateaux des théâtres.

> LES RENDEZ-VOUS PUBLIC
La résidence va être ponctuée de rendez-vous publics afin de faire connaître l’autrice et son écriture. Premier de ces rendez-vous publics, une rencontre croisée au Printemps du Livre de Grenoble, partenaire de la résidence. Puis nous retrouverons Marine Bachelot Nguyen à partir du 27 avril pour plusieurs rendez-vous à la MC2 : Grenoble et dans le cadre du FESTIVAL REGARDS CROISÉS.

> MARINE BACHELOT NGUYEN AU PRINTEMPS DU LIVRE
Marine Bachelot Nguyen participera à une rencontre avec les écrivains Arno Bertina et Elsa Dorlin sur le thème de “L’HEURE DE LA RÉVOLTE”.
En partenariat avec La Bibliothèque Municipale de Grenoble

Dimanche 25 mars 2018 • à 15h30
Auditorium du Musée de Grenoble

 

> LES « APÉROS » DE MARINE BACHELOT NGUYEN
Afin de faire connaissance avec l’autrice, quoi de mieux que des apéros d’avant spectacle à la « cantine » de la MC2: Grenoble. Le but de ces apéros est de rendre manifeste la présence de Marine Bachelot Nguyen et d’installer une proximité avec ses écrits. Ces trois rendez-vous seront ponctués de lectures d’extraits de son texte en cours d’écriture par l’autrice et d’autres textes.

Vendredi 27 avril • 19h – Présentation du projet d’écriture CIRCULATIONS CAPITALES
Vendredi 18 mai • 19h – L’invitée du soir : Penda Diouf qui lira son texte La Piste
Vendredi 25 mai • 19h – Lecture d’extraits de CIRCULATIONS CAPITALES
Lieu : La Cantine / MC2: Grenoble

 

> RENCONTRE : RETOUR de Studio-Théâtre avec les lycéens et Marie-Josée Sirach, journaliste
Marine Bachelot Nguyen est l’autrice invitée du 4e Studio Théâtre, après Naomi Wallace, Marion Aubert et Marc-Antoine Cyr. Cette master class va se dérouler les mercredi 23, jeudi 24, vendredi 25 mai dans les murs de la MC2. Trois journées ouvertes à douze lycéens de l’Académie de Grenoble pour travailler le jeu, l’écriture et échanger avec l’autrice en toute liberté.
En partenariat avec La Bibliothèque Municipale de Grenoble

Samedi 26 mai 2018 • 11h
Festival Regards croisés – 18e édition
Bibliothèque Centre ville – Rue de la République – Grenoble

 

> TABLE RONDE : QUELLE DIVERSITÉ CULTURELLE DANS LES ÉCRITURES THÉÂTRALES
Quelle diversité culturelle dans les écritures théâtrales, sur les scènes ? Y a-t-il un lien avec l’histoire ? Le théâtre n’échappe pas aux blocages et contradictions de notre société et s’en fait souvent l’écho, mais aussi en est le reflet. Marine Bachelot Nguyen, membre du collectif DÉCOLONISER LES ARTS, Penda Diouf du collectif JEUNES TEXTES EN LIBERTÉ, et les auteurs et autrices invité.e.s du festival, Faustin Keoua Leturmy (Congo), Nicola Wilson (Angleterre), Laura Tirandaz (France) participent à cette table ronde en compagnie de Bérénice Hamidi-Kim, maîtresse de conférences en Arts de la Scène à l’Université Lyon 2.

Lundi 28 mai 2018 • 15h
Festival Regards croisés – 18e édition
Nouveau Théâtre Sainte-Marie-d’en-Bas – Rue Très-Cloîtres à Grenoble

 

> LECTURE PUBLIQUE suivie d’une rencontre avec l’autrice AKILA – LE TISSU D’ANTIGONE de Marine Bachelot Nguyen

Dans la France post-attentats, pendant une minute de silence dans la cour d’un lycée, une élève pose un foulard blanc sur ses cheveux. Ce geste interdit provoque remous et interrogations dans la communauté scolaire, qui entre progressivement en crise. D’autant plus que cette jeune adolescente s’avère être la soeur d’un des terroristes coupables de l’attentat. Un frère mort à qui elle semble vouloir rendre hommage, envers et contre tous…

Inspirée du mythe d’Antigone et du poids des tragédies familiales, cette fiction vient soulever et interroger divers conflits contemporains, faire émerger leurs racines politiques et coloniales. Questionner les lois érigées par la République, tenter de démêler les racines de la violence et du terrorisme. Mais aussi donner à voir et à entendre une jeunesse des quartiers populaires qui ne se résout pas au fatalisme, malgré les destins conditionnés auxquels les structures sociales l’assignent.

Lundi 28 mai 2018 à 19h30
Festival Regards croisés – 18e édition
Nouveau Théâtre Sainte-Marie-d’en-Bas – Rue Très-Cloîtres à Grenoble

 

> RENCONTRES LYCÉENNES
En partenariat avec la DAAC – Délégation Académique aux Arts et à la Culture Chaque année Troisième bureau travaille avec des lycéens. Dans le cadre de sa résidence, Marine Bachelot Nguyen participera à des rencontres avec des classes ayant travaillé sur ses textes dans des établissements de l’Académie de Grenoble.

 

 


 

Résidences d’écrivains – 17
Antoinette RYCHNER

La MC2 : Grenoble et le collectif artistique Troisième bureau s’associent pour manifester publiquement leur curiosité et leur intérêt partagés pour les écritures théâtrales d’aujourd’hui en accueillant en résidence, avec le soutien du Centre National du Livre, l’autrice suisse Antoinette Rychner.

 

Antoinette Rychner, autrice suisse d’expression française, est née en 1979. Diplômée de l’Institut Littéraire, elle pratique des écritures destinées à la scène autant qu’aux livres. Parmi ses pièces publiées on trouve  De mémoire d’estomac (Lansman, 2011) ; Intimité Data Storage (Les Solitaires Intempestifs, 2013) et )à paraître en février 2017 Arlette. En 2015 paraît son roman Le Prix, chez Buchet Chastel, qui lui vaut le Prix Dentan 2015, et un Prix suisse de littérature 2016. Elle expérimente les lieux d’écriture lors de résidence dans un phare sur une île de Bretagne (2011), à Berlin (2012), en 2016 en Pologne à Ryn, au Panta Théâtre à Caen, puis elle est invité au Burkina Faso et au Bénin pour un « jukebox littéraire ». Elle produit également des performances scénico-littéraires.

 

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>>Le Tumblr de la résidence <<

 

> LECTURE PUBLIQUE  suivi d’une rencontre avec l’autrice

ARLETTE
de Antoinette Rychner
Éditions Les Solitaires Intempestifs, 2017

Avec Léo Ferber, Danièle Klein, Sarah Barrau, Sophie Vaude, Stéphane Czopek, Hélène Gratet, Bernard Garnier.
Lecture dirigée par Sylvie Jobert

Si Arlette est bien réelle, c’est toute la réalité qui l’entoure qui fuit, suinte, grince, glisse et se déplace. Arlette a peur d’arriver en retard pour dire un dernier adieu à son père mourant, mais elle tombe sur sa sœur qui ne sait pas quoi se mettre pour aller au remariage de leur père…

Antoinette Rychner propose face à toutes les virtualités qui nous entourent une situation de théâtre qui met en jeu les réalités concurrentes qui nous habitent. Antoinette créé avec Arlette une voyageuse de la conscience. Elle fabrique un personnage pétri de réel ; sa langue, sa vie, ses rencontres sont uniques et particulières, et pourtant, cette plongée dans un univers parallèle à sa propre vie nous entraîne à nous interroger nous-mêmes : que ferions-nous si nous pouvions revivre quelques instants et refaire mieux ces quelques actes manqués.

Date et heure : 13 mars 2017 à 19h30
Lieu : Le Petit Angle / 1 rue du président Carnot / Grenoble
Entrée libre

 

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>>Voir les photos de la lecture<<

 

> LE PROJET D’ÉCRITURE

Pièces de guerre en Suisse est un projet de trilogie théâtrale. Les trois pièces devraient s’intituler respectivement : Rétablissement de la peine de mort, Les ennemis et Grande paix.

Qu’on parle du rétablissement de la peine de mort, de la peur d’être « envahi » par les migrants qui affluent ou de situations de consumérisme paisible en apparence, la chose explorée travaille toujours autour des représentations de la violence dans l’esprit d’un peuple qui n’a, de fait, pas ou très peu connu de conflits armés, mais dont le pays, n’étant pas aussi étanche que l’appellent à l’être les discours politiques les plus populistes et isolationnistes, participe à générer de la violence dans le monde.
C’est un texte qui va travailler sur les contrastes, les frottements. C’est la Suisse qui sera explorée en priorité, et sa conscience, mais idéalement le texte devrait pouvoir concerner l’Occident dans son ensemble. Il y aura un mélange de particularités suisses et, on l’espère, de dimension universelle.

 

 

> LES « APÉROS » D’ANTOINETTE

Afin de faire connaissance avec l’autrice Antoinette Rychner, quoi de mieux que des apéros d’avant spectacle à la « cantine » de la MC2 : Grenoble.
Ces trois rendez-vous seront ponctués de lectures par l’autrice d’extraits de son texte en cours d’écriture.
Dates : Vendredi 24 mars, mardi 4 et vendredi 14 avril 2017 à 19h
Lieu : La Cantine / MC2 :Grenoble

 

> LES « IMPROMPTUS » D’ANTOINETTE

Des moments « surprise » seront offerts au public de la MC2 par de brèves lectures de textes d’Antoinette Rychner.

 

> ANTOINETTE RYCHNER AU PRINTEMPS DU LIVRE

Antoinette Rychner participera à un duo avec l’écrivain Serge Joncour dans le cadre de «Je lis donc j’écris»
Date : Vendredi 7 avril 2017 à 16h30
Lieu : Auditorium du Musée de Grenoble
(voir programme du Printemps du livre de Grenoble)

 

> LES RENCONTRES LYCÉENNES

Durant sa résidence, Antoinette Rychner participera à des rencontres avec des classes ayant travaillé sur sa pièce Arlette. ces rencontres se dérouleront dans des établissements de l’Académie de Grenoble dans le cadre d’une collaboration avec le Printemps du livre de Grenoble et la DAAC – Délégation Académique aux Arts et à la Culture.

 

 


Résidences d’écrivains – 16
affirmer la place des auteurs dans les théâtres

Julie AMINTHE

grâce au soutien du Centre National du Livre,
deux résidences ont eu lieu de la mi-février à la mi-mai 2016

Troisième bureau, la MC2 : Grenoble et le Tricycle travaillent mutuellement à la présence des auteurs et des écritures dramatiques d’aujourd’hui dans les théâtres et dans la ville par la mise en œuvre de résidences d’écrivains.

L’écriture de Julie Aminthe se donne comme mission de réinterroger ce qui déclenche le rire chez nous et plus précisément la place de la comédie. Il y a chez Julie Aminthe un véritable souci de prendre la tangente et de regarder le monde par un bout dont nous n’avons pas l’habitude, et ce en commençant par dépoussiérer avec force un espace dramatique qui s’est éteint dans les comédies féroces de Feydeau.

Après un Master Sciences Humaines et Sociales mention Philosophie, Julie Aminthe intègre le Conservatoire d’Art Dramatique de Toulon. C’est à cette période qu’elle commence à se consacrer à l’écriture-pour-le-théâtre. de 2008 à 2011, elle est élève à l’ENSATT au département d’écriture dramatique dirigé par Enzo Cormann. Ses textes ont été mis en scène par Philippe Delaigue, Olivier Maury et Frédéric Borie. En 2012, elle reçoit les encouragements du CNT pour sa pièce Une famille aimante mérite de faire un vrai repas

La résidence de Julie Aminthe sera portée plus spécifiquement par le Tricycle et le collectif Troisième bureau.

 

Nicoleta EISNENCU

L’écriture de Nicoleta Eisnencu est une écriture furieuse et saccadée, à mi-chemin entre la poésie et le récit, les voix s’entremêlent et s’entrechoquent pour reconstituer les fragmentes de notre histoire que l’on croit parfois connaître et dont pourtant nous en avons oublié les détails. Son processus de travail rassemble en son sein deux grandes esthétiques de l’histoire du théâtre : celle du mouvement in your face anglo-saxon et celui du théâtre documentaire tel que l’ont pensé Erwin Piscator et Peter Weiss.

Née en 1978 en Moldavie, Nicoleta Esinencu représente un courant dramaturgique très manifeste en Europe de l’Est où des auteurs jeunes s’exprimant dans une société en mutation n’ont plus besoin de dissimuler ce qu’ils ont à dire.
Les œuvres de Nicoleta Esinencu sont jouées en Europe. Elle a été titulaire d’une bourse d’études à Stuttgart en 2003 puis en 2005. Elle a été invitée en résidence d’auteur en 2006 au Centre International d’Accueil et d’Échanges des Récollets. En 2010, Nicoleta Esinencu a ouvert à Chisinau le Teatru-spalatorie (Le Théâtre-laverie), où elle met ses textes en scène et programme ceux d’autres jeunes auteurs.

La résidence de Nicoleta Eisnencu sera portée plus spécifiquement par la MC2:Grenoble et le collectif Troisième bureau.

 

 

En accueillant des auteur-e-s en résidence, les trois structures souhaitent contribuer à la naissance d’écritures dramatiques sans la contrainte d’une commande, œuvrer à leur représentation sur nos scènes et ailleurs et permettre la rencontre avec leurs auteur-e-s.
Moins repérées car méconnues, les écritures théâtrales contemporaines nécessitent une démarche d’accompagnement auprès des publics. Pour faire découvrir que tous les auteurs de théâtre ne sont pas morts et que le langage qu’ils portent dans leurs écritures est en phase avec notre époque et avec nos interrogations.

 


Résidences d’écritures – 15
Laura TIRANDAZ

En partenariat avec le Tricycle Théâtre et avec le soutien de la Région Rhône-Alpes,
nous accueillons en résidence d’écriture l’auteure Laura Tirandaz pendant trois mois. Dans le cadre de sa résidence, elle animera des ateliers à l’université de Grenoble (en partenariat Radio Campus), au Conservatoire à rayonnement régional de Grenoble, au lycée Les Eaux-Claires, et au Centre Hospitalier Alpes Isère.

 

 

  • ÉCRITURE DRAMATIQUE ET FAITS DIVERS

Atelier d’écriture – Conservatoire à rayonnement régional de Grenoble

Ce projet à destination des élèves du Conservatoire a pour objet de travailler l’entrée dans l’écriture dramatique contemporaine par le fait divers notamment à partir de la lecture et l’étude de deux œuvres : L’Apathie pour les débutants de Jonas Hassen Khemiri et Suzy Storck de Magali Mougel.
Cet atelier d’écriture sera suivi par un atelier de mise en jeu (à partir des textes produit en atelier d’écriture) avec Benjamin Moreau, Cie l’Atelier metteur en scène de Choco Be (éd. Théâtre Ouvert) de Laura Tirandaz, présenté en mars au Tricycle (coproduction Tricycle, MC2)

 

  • GÉOGRAPHIE POÉTIQUE : L’INVENTION D’UN TERRITOIRE

Atelier d’écriture – Terminales L du lycée Les Eaux-Claires à Grenoble, en collaboration avec les professeurs de philosophie et lettres, Thierry Chavanne et Valérie Gauthier

Il s’agira d’inventer la carte de la ville à l’instar du poème de Gatti, Le bombardement de Berlin. Ce poème représente la carte de la ville avec ses rues, ses fleuves, ses majuscules où le FEU qui brûle dans la cité éclaire et consume tout l’espace du poème. Dans un format A3, le poème devient un espace où la lecture – à l’instar – des calligrammes est multiple. Différentes entrées sont possibles et le lecteur « visite » la page, flâne entre les mots comme un promeneur dans une ville.

 

  • LABO : ÉCRIRE DES HISTOIRES RADIOPHONIQUES

Ateliers d’écriture – Radio Campus, et mise en voix avec Laura Tirandaz et Laurent Buisson

Écrire pour la radio, c’est utiliser l’absence d’images visuelles afin de se concentrer sur la langue, la métaphore ou la musique. Cet atelier sera l’occasion ainsi d’une exploration de ce genre, de l’élaboration d’une fiction commune, en plusieurs épisodes, ayant pour fin d’être enregistrée par les participants. Ainsi, les étudiants pourront expérimenter le geste d’écriture jusqu’au montage des différentes propositions, jusqu’à l’aboutissement d’une forme sonore (en lien avec un compositeur lors des dernières séances).

 

Magali MOUGEL

En partenariat avec la MC2 : Grenoble et avec le soutien du Centre National du Livre, nous accueillons en résidence d’écriture l’auteure Magali Mougel pendant quatre mois.
Dans le cadre de sa résidence, elle animera des ateliers avec des élèves du collège Münch, des internes des Lycées Argouges et Les Eaux-Claires, des étudiants en arts de l’Université Stendhal et de l’ESAD, et invitera des auteurs pour des rencontres croisées et lectures d’inédits aux Samedis . 17h à la MC2.

 

 

  • COLLÉGIENS EN JEU

Écriture au plateau – Collège Münch

Le projet central d’animation littéraire de cette résidence, collégiens en jeu, s’adresse aux collégiens de 5e SEGPA du collège Münch. Il mobilise l’auteure Magali Mougel, trois comédiennes, une mise à disposition technique d’un plateau au sein de la MC2 et se déroule sur trois journées. Chaque temps avec les collégiens sera précédé de moments « laboratoire » de préparation avec les comédiennes.

 

  • PAROLES D’INTERNES

Atelier d’écriture – Internats des lycées Argouges et des Eaux Claires

Le deuxième projet, paroles d’internes, concerne des lycéens « particuliers », celles et ceux vivant en internat. Le projet se déroule sur dix séances à raison d’une par semaine avec des élèves d’internat des Lycées Les Eaux-Claires et Argouges. C’est tout à la fois « hors » et « dans » le contexte scolaire que se fait cet atelier. Une invitation faite au participant à découvrir le coin cuisine de l’écriture.

 

  • ÉCRIRE SUR UN PLATEAU

Écriture au plateau – étudiants en arts
Le troisième projet « laboratoire », qu’est-ce que raconter une histoire, pose la question de l’écriture et de son rapport au plateau. Il s’adresse à un public étudiant qui se destine à travailler dans les établissements culturels (étudiants en arts du spectacle de l’Université Stendhal Grenoble III et de l’école supérieure d’art et de design de Grenoble). Le projet se déroulera « naturellement » sur un des plateaux de la MC2.

 

  • LES SAMEDIS.17H

Le quatrième projet, les samedis.17h, est une invitation faites aux publics à rencontrer des auteurs et des écritures en cours. Ces rendez-vous « brouillons » se déroulent les samedis à 17 h la MC2 près de la Cantine, lieu de croisements et de rencontres.
Magali Mougel invitera Claire Rengade, David Léon et Antoinette Rychner, échanges et discussions autour de leur écriture et lectures d’inédits…

 


Résidence d’écriture – 11
Samuel GALLET

avec le soutien de la Région Rhône-Alpes

Une résidence est d’abord pour un auteur l’occasion de poursuivre cette pratique profondément exigeante qu’est l’écriture, de la revendiquer comme métier en tant que tel, c’est-à-dire de pouvoir continuer à y consacrer la majeure partie de son temps. Autant dire que priorité absolue est faite à l’écriture, au temps fou qu’elle requiert. Mais il s’agit ici d’écriture dramatique, en appel, non close sur elle-même (ce qui est la spécificité des écritures romanesques ou poétiques en tant que formes pleines et définitives), écriture inscrivant son geste dans l’horizon théâtral, se nourrissant des rencontres avec les publics. Auteur en résidence implique donc un lien régulier avec les actions menées par la structure, mise en lecture, ateliers, dialogues multiples et confrontations diverses. Bien plus que de simples animations, que des initiations (par ailleurs légitimes) à l’écriture dramatique et à la théâtralité, ces ateliers et rencontres sont des moments de réflexions collégiales, de mise en examen de la multiplicité des regards que nous pouvons porter sur le monde, de nos manières d’appréhender le réel. La méfiance qui existe aujourd’hui envers l’écriture contemporaine tout comme celle qui existe envers l’art contemporain (même quand les propositions sont formellement plus simples d’accès qu’on voudrait le croire), l’enfermement de beaucoup, artistes et autres, dans leurs propres gestes, sont symptomatiques d’une société pour qui la question collective et le partage du savoir, l’interrogation commune et l’ouverture à l’autre, sont en passe d’être réglés. La crise que connaissent le théâtre et la culture dépasse largement la simple affaire culturelle. Ecrire en résidence, en dialogue concret avec un territoire, fait espérer de nouvelles occasions d’en débattre, afin d’inventer de nouvelles formes de confrontations pour penser en théorie et en acte ce qui fait encore la spécificité du théâtre et de l’écriture dramatique dans notre société actuelle hyper technologique. Samuel Gallet

galletNé en 1981, Samuel Gallet intègre le département d’écriture dramatique de l’Ensatt en 2003, après des études de lettres et de théâtre à Paris. Il rejoint en 2007 le collectif Troisième Bureau. En 2008, il bénéficie d’une résidence au CEAD de Montréal. Il est auteur en compagnonnage auprès de Lardenois et Cie en 2008-2009. Ses textes ont été mis en scène par Philippe Delaigue, Marie-Pierre Bésanger, Guillaume Delaveau, et Oswald de nuit, poème rock, mis en musique par Baptiste Tanné. Encore un jour sans a été pièce finaliste du grand prix de littérature dramatique 2009. Trois de ses pièces ont été diffusées sur France Culture et son texte Communiqué n°10 lauréat des Journées de Lyon des auteurs de Théâtre en 2010. En 2010-2011 il est écrivain en résidence avec le collectif Troisième bureau avec le soutien de la Région Rhône-Alpes. Autopsie du Gibier, Encore un jour sans (2007), Communiqué n°10 (2011) ont paru chez Espaces 34.

  • Ateliers d’écriture avec des élèves de la classe d’Émilie Viossat au lycée technique et professionnel André-Argouges,
  • Atelier  d’écriture avec un groupe d’habitants du quartier des Esssarts à Echirolles en amont de la manifestation Cité plurielle, suivi de la mise en lecture des textes pendant la manifestation avec un accompagnement artistique.
    CCAS de la ville d’Échirolles / Cité plurielle – Édition 2011
  • Atelier d’écriture avec les élèves de cycle 3 du Conservatoire à rayonnement régional de Grenoble, le travail d’écriture a été repris en atelier de jeu par les élèves de Cépi, engageant ainsi une dynamique inter cycle autour de la question de l’écriture. Les textes nés de ces heures d’atelier ont été présentés lors du festival Regards croisés 11 par ces jeunes comédiens sous forme de chantier sur le plateau du Théâtre 145.

Avec Florent Barret-Boisbertrand, Marina Bincoletto, Caroline Blanpied, Mathias Bonneton, Myrtille Borel, Jessie Chapuis, Ludivine Cochard-Lemoine, Fantin Curtet, Jean-Baptiste Cury, Charlène Girin, Gaspard Liberelle, Colin Melquiond, Tom Porcher, Claudine Sarzier, Louis Vasquez, élèves des classes d’art dramatique du Conservatoire à rayonnement régional de Grenoble. >>>Voir les photos<<<