Festival 2018 – les textes

 

LE CIMETIÈRE DE L’ÉLÉPHANTE de George Brant

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Dominique Hollier et Sarah Vermande,
avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale

 

Nous sommes en 1916. Le “Mondialement Célèbre Cirque Sparks” s’est installé le temps de quelques représentations à Erwin, une petite ville boueuse du Tennessee. La fierté de la troupe ambulante, c’est Mary, une gigantesque éléphante qui fait se déplacer les foules, gage à elle seule de recettes fructueuses. Lors de la traditionnelle parade dans la ville, le dresseur novice empêche brutalement l’éléphante de ramasser un morceau de pastèque repéré sur le trottoir. Mary ni une ni deux attrape ce grand nigaud qui se tient sur son dos, le projette au sol, lui écrabouille la tête et s’en va manger le fruit convoité. Les habitants réclament vengeance. On décide que Mary sera tuée par pendaison du haut d’une grue de chantier. On pourrait croire à un conte fantastique. Pourtant c’est d’un fait réel que George Brant tire la matière de sa pièce.
À travers une écriture chorale d’où s’élèvent les témoignages des habitants et des employés du cirque, l’auteur américain dépeint de manière corrosive et terrifiante les  mécanismes par lesquels un groupe d’individus en vient à désigner son bouc-émissaire. L’univers forain et musical forme le décor un peu brechtien et assurément tragique de ce Cimetière de l’éléphante. “Show must go on”, une rengaine qui sonne amer.

fleche2Le mercredi 23 mai à 19h30 au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : Julien Anselmino, Bryan Ballet, Thierry Blanc, Marie Champion, Fantin Curtet, Grégory Faive, Léo Ferber, Hassen Fialip, Touma Guittet, Josias Landolfi, Emika Maruta, Renan Moriset, Geoffroy Pouchot-Rouge-Blanc, Boubacar Samb, Arash Sarkechik, Chloé Schmutz. Mise en lecture: Sylvie Jobert.

George Brant est représenté par Renaud&Richardson [info@parismrc.com] pour les pays francophones
en accord avec MCR Périmony Associates, Inc, Alexia Périmony

 

 

LA CORDÉE, Pièce en pente raide de Julie Aminthe

Sous la conduite d’Orphée, guide de l’expédition, la cordée parvient, après une longue ascension, sur le toit du monde. Un ciel énigmatique et brumeux offre un panorama magnifique et inoubliable ! Le temps de prendre les indispensables photos souvenir, il faut penser à redescendre. D’autant que Manue, depuis le camp de base s’inquiète de l’arrivée d’une perturbation. Le temps de
s’encorder, le ciel est noir et menaçant. Mais pourquoi Orphée se met-il en tête de cordée ?

fleche2Le mercredi 23 mai à 19h30 au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec les élèves de 1 ère STMG2 du lycée du Grésivaudan / Meylan. Mise en lecture: Sylvie Jobert.


 

NUIT DE VEILLE de Kouam Tawa
En partenariat avec ARTCENA, Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre

Au village, on bat le tambour. C’est la Fête des Indépendances. Hommes, femmes, enfants de toutes origines, classes et fonctions prennent tour à tour la parole. Voilà que les voix s’élèvent et les prises de paroles s’enchaînent. Que faire de cette indépendance, est-elle bien réelle ou s’agit-il d’un rêve ? Nuit de veille est une pièce archipel laissant des voix multiples se côtoyer et s’entrechoquer avec beaucoup d’ingéniosité. La parole n’est jamais distribuée, attribuée, pas de personnages, seulement les porteuses et porteurs d’une pensée, d’une condition, d’une musique, etc. Pas de dialogues définis et pourtant ! Nous assistons à la naissance d’une onde qui se propage et avance dans la ville comme un petit séisme à la polyphonie bien réelle et la choralité évidente. Nous sommes alors saisis au milieu des contradictions de ce qui au départ était annoncé comme un événement joyeux et voilà que les voix, les figures convoquées creusent la complexité de l’avènement de l’indépendance d’un pays. Un théâtre choral et politique, joyeux et corrosif… Et une fin en forme de cri d’alarme.

fleche2Le jeudi 24 mai à 19h30 au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : Jean-Guy Birota, Garance Clerc, Marie-Sohna Condé, Noémie Desestret, Léo Ferber, Josias Landolfi, Hélène Gratet, Danièle Klein, Hyppolite Onokoko Diumi, Boubacar Samb, Nanténé Traoré et la participation du musicien David Tschimanga. Mise en lecture : Émilie Le Roux et Bernard Garnier.

Ce texte est lauréat de la Commission nationale d’Aide à la création  de textes dramatiques – ARTCENA


 

NAISSANCE de Marine Bachelot Nguyen

D’abord, il y a les voix de l’hôpital qui parlent d’elle. Elle ? Une toute jeune femme, elle vient d’avoir 18 ans. Manue, Emmanuelle Leblanc, cheveux noirs, peau mate, yeux bridés. Elle vient de perdre les eaux pile à l’entrée de la maternité. Elle est seule. Où est le père ? Et puis il y a Lui. Lui ? C’est Orphée, un jeune homme de 22 ans, de nationalité sénégalaise, mort lors d’une intervention policière. Il était
paraît-il en crise de démence. Son corps a été rapatrié dans son pays d’origine. Et il y a la voix de l’Amie qui nous raconte leur histoire…

fleche2Le jeudi 24 mai à 19h30 au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : les élèves de 2nde Arts du spectacle du lycée Édouard Herriot / Voiron. Mise en lecture : Sophie Vaude.

 


 

ISLANDE de Lluïsa Cunillé

Traduit catalan par Laurent Gallardo,
avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale

Tout commence dans une chambre à Reykjavik, où un banquier et une serveuse licenciés s’interrogent sur les raisons qui ont conduit l’Islande à la faillite. L’homme doit prendre un avion pour New York où il part retrouver sa mère dont il n’a plus aucune nouvelle depuis plusieurs semaines. Sa valise est bouclée mais un jeune garçon sorti de sous le lit revêt les vêtements de l’homme et s’envole à sa place vers l’Amérique à la recherche de sa mère ! Dans cette ville qui ne serait pas ce qu’elle est sans l’invention de l’ascenseur, l’adolescent fait un voyage insolite au gré de rencontres plus piégeuses les unes que les autres. Un inventeur-escroc spécialiste des nuages, un médecin vantant les tarifs abordables de son hôpital, une vieille dame qui liquide toute sa vie sur le trottoir, un beau-père vendeur de hotdogs à Wall Street, une mère cartomancienne… Sur fond de crise financière, la quête de ce jeune garçon qui rêve de devenir chanteur d’opéra se mue en un voyage initiatique éclair (24 heures chrono) au coeur de l’Amérique et du capitalisme.
Lluïsa Cunillé nous entraîne dans une temporalité trouble où les époques semblent se chevaucher et où l’avenir a peut-être déjà eu lieu. Aux abords d’un univers
kafkaïen vertigineux, Islande déploie son récit à la façon d’un conte philosophique aussi tendre que cruel.

fleche2Le vendredi 25 mai à 20h30 au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : Florent Barret-Boisbertrand, Thierry Blanc, Stéphane Czopek, Bernard Garnier, Maya Hamburger, Danièle Klein, Geoffroy Pouchot-Rouge-Blanc, Philippe Saint-Pierre, Nanténé Traoré, Louis Villenave. Mise en lecture: Thierry Blanc.

 


 

LONGUES SONT MES NUITS de Faustin Keoua-Leturmy

Au cœur de la nuit, une mère veille son jeune garçon dont le corps est en proie à de virulentes fièvres. L’enfant brûle de l’intérieur et le carton-pharmacie n’a rien à offrir pour soulager le feu du paludisme. En un monologue charnel et incisif, Faustin Keoua-Leturmy nous donne à entendre le lamento d’une femme qui en s’adressant à son fils malade retrace ce qu’a été sa vie. Enceinte à 16 ans hors mariage, elle est d’abord répudiée par sa famille, avant d’être plus tard abandonnée par le père de ses enfants. Et il y a le fils aîné, celui qui a choisi la rue et la mendicité pour fuir la pauvreté et la faim. Loin du misérabilisme alors même que la misère est partout présente, la parole de cette mère tient du combat. Elle est un poème, une lutte pour la survie, un rempart contre la mort qui tente de frayer son chemin. Et si un soubresaut d’espérance surgissait ? C’est peut-être aussi cela le rôle et le pouvoir de la fiction sur le réel.

fleche2Le samedi 26 mai à 18h au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : Élisa Bernard. Mise en lecture :  Sylvie Jobert.


 

PIG BOY 1986-2358 de Gwendoline Soublin

Éditions Espaces 34, 2018,
Pièce lauréate des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2017 et recommandée par le comité francophone d’Eurodram 2018

L’autrice nous entraîne dans trois histoires où il est question… de cochons. La première est celle d’un jeune éleveur de porc se rêvant cow-boy plutôt que pig-boy et confronté à la crise agricole des années 2010. La deuxième nous projette dans un futur proche où Pig Boy, porc-star de la marque de jambon PERTA et descendant direct d’un des porcs de l’éleveur breton est accusé d’avoir copulé avec une fan
japonaise dans une chambre d’hôtel à Tokyo ! Il se retrouve sous les feux des projecteurs lors d’un procès médiatique où le public peut décider de son sort.
Dans la troisième histoire, nous sommes dans la tête d’une truie s’échappant d’une maternité dans laquelle elle donnait naissance à des bébés humains. Histoire d’une fuite dans la forêt. Histoire aussi de la réconciliation des trois histoires où bêtes et hommes se cherchent une raison d’être, au milieu des flux technologiques et de la montée du transhumanisme.
Trois histoires qui n’en sont peut-être qu’une seule : celle d’un personnage symbolique, Pig Boy, luttant contre un système sélectif écrasant et tentant de définir son “identité” au milieu d’un monde uniformisé qui élimine de façon quasi eugéniste ceux qui ne correspondent pas au modèle dominant, à l’espèce dominatrice…

fleche2Le samedi 26 mai à 20h30 au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : Sarah Barrau, Élisa Bernard, Marie Champion, Hélène Gratet, Sylvie Jobert, Colin Melquiond. Mise en lecture: Florent Barret-Boisbertrand.


 

SWEETIE de Philippe Malone

Éditions Espaces 34, 2018,

 

Une femme parle.
n’est-ce pas un bourdonnement Sweetie /
un léger bourdonnement qui depuis quelques jours enfle & se répand /
une vibration tenace, un grondement sourd qui par ondes incessantes emplit tout l’espace, une vague fiévreuse au ressac agité…
Qui produit ces bruits dont cette femme se sent menacée ? Ses propres enfants ? Les voisins ?
Sweetie ne répond pas. Qui est-elle ? À mesure que le texte progresse, nous pénétrons dans l’univers de cette femme qui veut à tout prix protéger ses enfants de tout contact avec le monde extérieur, jusqu’à l’asphyxie la plus glaçante. Les barricades qu’elle dresse pour préserver sa citadelle et ses petits soldats de l’invasion extérieure sont autant insidieuses que concrètes. Elle est en état de guerre. Composée d’une seule et longue phrase, la pièce de Philippe Malone offre à la parole de cette femme une forme qui transcrit subtilement la façon dont le discours xénophobe glisse presque l’air de rien…
Mais par voie de dérision, il donne aussi à entendre l’absurdité et l’impasse de ces comportements de repli. Une écriture qui rappelle le cinéma du grec Yórgos Lánthimos, auteur du singulier Canines dans lequel des enfants vivent dans une maison bordée d’une haute clôture qu’ils n’ont jamais franchie.

fleche2Le dimanche 27 mai à 16h au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : Chloé Schmutz. Mise en lecture: Grégory Faive.


 

RÉGNER SUR LES CENDRES de Romain Nicolas

Marcel et Victor sont deux employés d’une centrale nucléaire. Marcel et Victor se trompent de bouton et déclenchent la mise en fusion du “réactueur” (l’une des premières trouvailles langagières d’une longue liste de néologismes plus savoureux et signifiants les uns que les autres). Marcel et Victor sont bien embêtés quand leur chef Pouli débarque et découvre leur bêtise. Mais Marcel et Victor ne sont pas au bout de leur peine : c’est jour d’inspection pour la commission de sureté nucléaire. Autant dire qu’ils sont mal mal mal. Ainsi débute la fable jubilatoire et effrayante imaginée par Romain Nicolas. Comme des enfants qui cachent à leurs parents la chute fatale dont a été victime le vase hérité de grand-mamie, c’est bientôt toute l’équipe de la centrale qui met en oeuvre des stratagèmes loufoques pour berner Crato l’inspectrice. Les accidents en chaîne transforment peu à peu l’espace en un monde apocalyptique hors de tout contrôle.
Dans cet univers en déréliction, la langue elle aussi sort de ses gonds, qui n’est pas sans rappeler l’inventivité d’un Alfred Jarry. Pièce à la folie contagieuse et éminemment théâtrale, Régner sur les cendres nous renvoie le reflet d’une société qui marche sur la tête. En somme, un texte atomique !

fleche2Le dimanche 27 mai à 18h au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : Sarah Barrau, Fantin Curtet, Stéphane Czopek, Geoffroy Pouchot-Rouge-Blanc, Philippe Saint-Pierre. Mise en lecture: Grégory Faive.


 

AKILA LE TISSU D’ANTIGONE de Marine Bachelot Nguyen

Dans la France post-attentats, pendant une minute de silence dans la cour d’un lycée, une élève pose un foulard blanc sur ses cheveux. Ce geste interdit provoque remous et interrogations dans la communauté scolaire qui entre progressivement en crise. D’autant plus que cette jeune adolescente s’avère être la sœur d’un des terroristes coupables de l’attentat. Un frère mort à qui elle semble vouloir rendre les hommages funéraires, envers et contre tous…
Inspirée du mythe d’Antigone et du poids des tragédies familiales, cette fiction vient soulever et interroger divers conflits contemporains, faire émerger leurs racines politiques et coloniales. Questionner les lois érigées par la République, tenter de démêler les racines de la violence et du terrorisme. Mais aussi donner à voir et à entendre une jeunesse des quartiers populaires qui ne se résout pas au fatalisme, malgré les destins conditionnés auxquels les structures sociales l’assignent.

fleche2Le lundi 28 mai à 19h30 au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : Marie-Sohna Condé, Ali Djilali Bouzina, Bernard Garnier, Marina Keltchewsky, François-Xavier Phan, Elwen Troussi. Mise en lecture: Marine Bachelot Nguyen.

 

 

LES CHIENS SAUVAGES de Romain Nicolas

Orphée est dans tous ses états. Il lui est arrivé un truc complètement dingue. Pas plus tard que ce matin, il a trouvé un corps de femme dans le coffre de sa bagnole. Mais il ne se souvient plus de rien de ce qu’il a fait pendant la nuit. Trou noir… Il doit absolument en parler à sa sœur, Manu. D’autant qu’elle est son nalibi. Ben oui ! Il a dit à tout le monde qu’il a passé la nuit dans sa baignoire. Mais Manu elle a pas de baignoire ! Va falloir qu’il trouve autre chose. Mais au fait, qu’est-ce qui dit que c’est pas lui qu’il l’a trucidée ?….

fleche2Le lundi 28 mai à 19h30 au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : les élèves de Terminale L du Lycée Les Eaux-Claires / Grenoble. Mise en lecture: Grégory Faive.


 

LA MALADIE DE DETER de Nicola Wilson

Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Gisèle Joly et Adélaïde Pralon,
avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale

Deter est le nom de la première patiente diagnostiquée comme atteinte d’Alzheimer.
Megan, dont la mère était atteinte d’une forme héréditaire dite familiale de cette maladie, sait qu’elle a une chance sur deux d’être porteuse du gène. Qu’elle le veuille ou non, cette éventualité va influencer le cours de sa vie. Doit-elle avertir celui qui deviendra l’homme de sa vie ? Doit-elle s’en remettre à la science pour savoir ce qu’elle va transmettre à son premier enfant, puis à son deuxième ? Doit-elle préférer vivre dans l’ignorance et profiter au mieux de chaque instant, au risque de guetter le moindre signe avant-coureur ? Ou vaut-il mieux savoir et se préparer, elle-même et sa famille, à une situation lourde et dangereuse ?
Nicola Wilson nous plonge au coeur de cette maladie de notre temps pour en explorer les méandres et les conséquences sur l’individu malade et son entourage. Dans une narration à la chronologie éclatée qui fait écho à l’impact de la maladie sur le cerveau, la fiction se déploie sur près de 30 ans de la vie de Megan, où l’on suit le parcours d’une jeune femme puis d’une mère de famille qui se débat avec la génétique dont elle a hérité. Pas de happy-end pour cette histoire, mais une traversée de la maladie pleine de justesse et d’humanité.

fleche2Le mardi 29 mai à 19h30 au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : Agathe Barat, Élisa Bernard, Garance Clerc, Stéphane Czopek, Léo Ferber, Anthony Gambin, Clélia Manoukian, Sophie Vaude, Louis Villenave. Mise en lecture: Thierry Blanc.

 
La pièce est représentée en France par Séverine Magois en accord avec United Agency, Londres


 

FANTAISIE POUR TÉLÉPHONES PORTABLES de Pauline Noblecourt

Orphée et Manu sont en danger. Un groupe de militant·e·s est prêt à tout pour ne pas les laisser tomber aux mains des écolos. Arrêter de prendre l’avion ? D’accord. Baisser un peu les émissions de gaz à effet de serre ? Pourquoi pas… Abandonner portables et voitures ? C’est trop ! Paroles engagées, actes de résistance et déclarations d’amour s’enchaînent pour défendre la cause de leurs indispensables du quotidien.

fleche2Le mardi 29 mai à 19h30 au Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas

Avec : les élèves de 2nde CT6 du lycée Argouges / Grenoble. Mise en lecture: Geoffroy Pouchot-Rouge-Blanc.